Deux êtres se sont aimés
Deux êtres sont tendrement enlacés,
Ainsi tous deux se sont complétés,
Et mutuellement, ils se sont aimés,
enfin, ils finissent par se marier.
Cette vie à deux, que du bonheur,
Puis on s’est juré sur son honneur,
Devant le maire, fidélité, bonheur,
Et surtout aide même dans le malheur.
Deux êtres sont tendrement enlacés,
De leur bonheur, un enfant est né,
Le bonheur et l’amour c’est inné,
Mais cela dure combien d’années ?
Au début c’est de la plénitude,
Puis vient ensuite l’habitude,
On ne peut atteindre la béatitude,
Mais on peut revenir à la solitude.
Deux êtres sont tendrement enlacés,
Pour ensuite mieux se déchirer,
Ce n’est pas la vie tant désirée,
Regardez autour de vous, vos aînés.
Du bonheur connu naît la désolation,
Tout a été dit, ça devient frustration,
On cherche les mots, on se réconcilie,
Pour mieux se mentir, quelle perfidie.
Deux êtres sont tendrement enlacés,
Mais leur bonheur n’aura enfin duré
Que quelques petites ou longues années,
Pour finir un certain jour par se déchirer.
On se dit souvent que l’on est des grands,
En réalité, nous ne sommes que des enfants,
Qui ont grandis certes, mais comment ?
Sans se soucier du mal causé à l’enfant.
Deux êtres sont tendrement enlacés,
Puis ces deux êtres se sont déchirés,
Malheureusement c’est pour l’éternité,
Puisqu’il n’y a plus aucune affinité.
© Gerhal27
Sionie